Biologie intégrative des organismes photosynthétiques et des microorganismes associés
Cultures de microalgues disposées sur un plateau agitateur pour obtenir des starters pour des cultures dans des bioréacteurs de contenance plus importante. Les souches sont plus faciles à maîtriser lorsqu’elles sont conservées en petits volumes. L’agitation du plateau permet d’éviter que les souches ne sédimentent et de maintenir une certaine homogénéité du milieu et des gaz présents dans les cultures. La porosité des bouchons maintient les échanges gazeux avec l’extérieur mais empêche les bactéries de rentrer dans les erlens. Les souches mises en culture ici sont « Parachlorella kessleri » et « Chlorella vulgaris ». La production de microalgues trouve des applications dans les biocarburants, la chimie verte, la cosmétique ou encore le secteur médical. UMR6144 Laboratoire de génie des procédés – environnement – agroalimentaire 20160067_0064 Cellules de fleur réagissant au contact de l’oryzaline, une molécule affectant le dépôt de cellulose dans la paroi des cellules végétales, observées en microscopie confocale. Les plantes ont une croissance très directionnelle, dans les tiges ou les racines, mais aussi à plus petite échelle puisque les cellules végétales sont souvent très allongées. Cela est dû aux propriétés de la cellulose qui canalise la croissance des cellules dans une direction donnée. En utilisant l’oryzaline les cellules perdent la directionnalité de leur croissance : d’un point de vue géométrique, elles se comportent alors comme des bulles de savons et les organes, ici de la fleur, deviennent sphériques. Ces recherches se concentrent plus particulièrement sur le rôle des forces mécaniques dans le développement des plantes en combinant microscopie, biophysique et modélisation. L’objectif est de comprendre comment les cellules végétales résistent aux forces présentes dans les tissus, et en retour, comment elles utilisent ces forces pour contrôler la croissance cellulaire, et donc la forme des plantes. UMR5667 Reproduction et développement des plantes 20170087_0004 Cellules de l’épiderme d’un pétale d’Arabette des dames, « Arabidopsis thaliana », en microscopie électronique à balayage sous pression partielle de vapeur d’eau (mode ESEM). Les chercheurs étudient ici comment certains facteurs de transcription, notamment ceux appartenant à la famille des MADS (La boîte MADS est un motif commun à certains facteurs de transcription. Son nom vient des quatre premiers facteurs dans lesquels on l’a identifiée: MCM1, Agamous, Deficiens et SRF), influent sur la formation des organes floraux (sépales, pétales, étamines, carpelle) et en particulier sur leur surface cellulaire, très spécifique selon l’organe concerné. Pour ce faire, ils introduisent dans les plantes certains facteurs mutés ou non dans les régions spécifiques de la protéine SEPALLATA 3 et observent par la suite son impact sur le développement des organes floraux. UMR5168 Laboratoire de physiologie cellulaire et végétale 20170098_0002 Repiquage de racines de carotte colonisées par le champignon symbiotique « Rhizophagus irregularis ». Prélevées depuis leur boîte d’origine, elles sont repiquées dans une nouvelle boîte pour assurer la propagation. Les outils sont stérilisés et l’opération est réalisée sous une hotte à flux stérile. UMR5546 Laboratoire de Recherche en Sciences Végétales 20190014_0011 Symptômes de nervation noire sur des plants de chou-fleur. L’agent responsable de la nervation noire est la bactérie phytopathogène « Xanthomonas campestris pv. campestris ». Il s’agit de la bactériose des crucifères la plus importante au niveau mondial. Elle infecte des plantes d’intérêt agronomique telles que le chou-fleur, le brocoli ou le chou. Les scientifiques cherchent à éclaircir les mécanismes moléculaires permettant l’adaptation de bactéries phytopathogènes à leurs hôtes. L’objectif à long terme est de proposer des stratégies de lutte contre les maladies des plantes. Plus largement, il s’agit de comprendre les interactions des plantes avec leur environnement pour répondre aux enjeux de l’agriculture de demain. UMR2594 Laboratoire des Interactions Plantes Microbes Environnement 20210151_0003 Plante d’arabette des dames, « Arabidopsis thaliana », ayant poussé en milieu naturel. Cette plante est considérée comme un modèle pour la recherche en biologie et en génétique végétale car son génome a été entièrement séquencé. UMR2594 Laboratoire des Interactions Plantes Microbes Environnement 20210151_0029 Phénotypage de plants d' »Arabidopsis thaliana » infectés par la bactérie phytopathogène « Ralstonia solanacearum ». Le symptôme caractéristique de la maladie causée par cette bactérie est le flétrissement irréversible de la plante. L’intensité des symptômes et leur vitesse d’apparition sont fonction de l’hôte (âge, espèce et cultivar), du potentiel d’inoculum (qualité, quantité) et des conditions environnementales (température, humidité, type de sol…). Le phénotypage est l’analyse du flétrissement des plantes, dans ce cas « Arabidopsis thaliana », au cours du temps après l’infection racinaire avec une suspension de la bactérie « R. solanacearum ». UMR2594 Laboratoire des Interactions Plantes Microbes Environnement 20210151_0053 Transformation racinaire de luzerne tronquée, « Medicago truncatula », cultivée in vitro. Cette plante légumineuse interagit avec les bactéries rhizobia du sol. Ces interactions mènent à la formation de nodules racinaires qui hébergent les bactéries, et permettent à la plante d’acquérir l’azote, un nutriment essentiel pour leur croissance. En agriculture, cela représente un intérêt particulier pour réduire les apports d’engrais azotés. UMR2594 Laboratoire des Interactions Plantes Microbes Environnement 20210151_0079 Prélèvement de disques foliaires de « Nicotiana benthamiana » après infiltration par des bactéries appelées « Agrobacterium tumefaciens ». Ces bactéries, utilisées comme outils de transfert de matériel génétique, permettent l’étude de l’expression de gènes d’intérêt dans les cellules végétales. UMR2594 Laboratoire des Interactions Plantes Microbes Environnement 20210151_0086 Champ de laminaires, au large de Roscoff, en Bretagne. Ces algues sont étudiées pour connaître leur cycle de vie et leur réponse aux changements climatiques. La Bretagne constitue le plus grand champ d’algues en Europe. FR2424 Station biologique de Roscoff 20220043_0011
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Élections des membres de la section pour la prochaine mandature :
La section 23 va être renouvelée entre la session de printemps et la session d’automne 2025. Les élections auront lieu au printemps 2024. Les électeurs et électrices pourront vérifier qu’ils sont bien inscrits sur les listes électorales en Janvier 2025.
Session d’automne : 4-6 Novembre 2024 (bureau le 18 Septembre)
Les Concours CNRS
Concours des chargé.es de recherche et directeur.rices de recherche CNRS: guides aux candidat.es et résultats
Les travaux de la section
Travaux de la section: évaluations des chercheur.ses permanent.es, rapports, …
la composition de la section de la mandature en cours (2021-2025)